L'ai-je bien descendu ?, spectacle musical écrit pour Sophie Baquet, poursuit plusieurs objectifs. D'abord, il s'agit de servir le talent multiforme de Sophie en lui offrant de le faire valoir en tant que comédienne et chanteuse, mais aussi dans les disciplines traditionnelles du music-hall.
Ensuite, le but est de faire découvrir au public un patrimoine un peu oublié (hormis quelques succès qui ont traversé les années) : L'ai-je bien descendu ? propose en effet une partie des chansons à l'affiche du Casino de Paris entre les deux guerres, un répertoire défendu originellement par des noms aussi prestigieux que Mistinguett, Marie Dubas, Joséphine Baker, Maurice Chevalier...
Enfin, L'ai-je bien descendu ? a pour ambition de faire passer un agréable moment au spectateur, un moment ponctué de chansons, de rires, de danses, où rêve et poésie trouvent également leur place.
Patrick Pognant (mai 1995)
Le spectacle a été repris au Théâtre Mouffetard (Paris) du 29 janvier au 21 février 1998 avec la même équipe sauf pour le piano, tenu par Jean-Paul Roseau.
Personnage
Le décor est celui de la cave de Miss Marie Misbas : un rideau de velours pourpre est tendu sur presque toute la largeur de la scène ; quelques guirlandes multicolores y sont accrochées. Il y a également sur la scène un petit paravent, un porte-manteau, un modeste podium d'une dizaine de marches sur deux côtés opposés recouvert d'une housse, des silhouettes de danseurs grandeur nature. Compte tenu du décor extrêmement dépouillé, les lumières jouent un rôle essentiel dans la mise en scène.
Miss Marie Misbas porte une combinaison noire et des chaussons de ballerine noirs au moment de son entrée. Elle dispose sur la scène d'un certain nombre de vêtements, chaussures et accessoires qu'elle utilisera tout au long du spectacle. Liste (non exhaustive) : un boa, un éventail à plumes, des gants, des bijoux de pacotille, un grand voile blanc, une coiffe avec une plume géante (assortie à deux plumes géantes sur les épaulettes et une plume géante postérieure), une robe délirante (pour le final), etc.