Présentation
Le 27 mars 1989, le professeur Robert Vivian
(1936-2007) reçut pour mission de M. Brice Lalonde, ministre de
l'Environnement, de travailler à la mise en place d'un outil de suivi
de l'évolution du bassin ligérien et de diffusion des connaissances
afin d'en faire un outil d'observation et d'aide à la décision. Dès la
première réunion au ministère, avec le SRETI (Service de recherche, des
études et du traitement de l'information sur l'environnement) , nous
reçûmes un soutien éclairé, qui ne se démentira pas au fil du temps, de
Jean-Claude Oppeneau (1937-2010) à qui je tiens à rendre hommage.
Faisant fi des difficultés d'une telle entreprise,
Robert Vivian créa dans un premier temps une Association, "Pour
l'Observatoire Loire", qu'il présida, et qui reçut les premiers fonds
permettant l'installation de son siège provisoire à Orléans dans des
locaux du Muséum d'Orléans, 2 rue Marcel Proust, où fut créé un
secrétariat permanent (sous l'efficace férule de Marie-Françoise Fournier,
qu'elle soit remerciée pour son dévouement) et qui devint le lieu de
pilotage de la structure. L'association était provisoire car la forme
juridique qui était prévue pour l'Observatoire Loire était celle d'un
GIP (Groupement d'Intérêt Public). Très vite, sous la direction du chef de mission, Robert Vivian, il
a fallu produire des documents de préfiguration, substrats de toute
démarche de prospection, tâche à laquelle je m'attelai (en tant que
conseiller du chef de Mission) avec Didier Fleury, du ministère de
l'Environnement et Denis Bellenger, de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne.
La réussite du projet passait par le soutien des
principales villes du vaste bassin ligérien 1/5e du territoire français). Aussi, R. Vivian ne fut
pas économe en visites. Si, à terme, nous visions 30 villes-antennes de
l'Observatoire, dès 1992, nous avions mis en place les sites
opérationnels suivants : Orléans (siège), Angers, Blois-Vendôme,
Digoin, Nantes, Saint-Étienne. Nous avons lié des relations
interpersonnelles de confiance avec les différents édiles et élus (ne
voulant froisser personne, je m'abstiendrai de citer des noms...), les
relations humaines étant la base de la réussite du projet. Nous avons
décentralisé nos réunions dans les différentes antennes.
Je dois dire que la création par le gouvernement de
l'IFEN (Institut Français de l'Environnement), en novembre 1991, avec
pour siège Orléans, une trentaine d'agents sous sa coupe, et un budget
de démarrage de 27MF vint sérieusement parasiter nos actions !
Nonobstant cette difficulté de taille, nous avons persévéré en
préfigurant un système d'information comprenant des données
statistiques et scientifiques, des données documentaires, une banque
d'images (dont j'ai eu la charge) ; notre centre serveur était relié à
un SIG (Système d'Information Géographique) et était relié à une réseau
d'ordinateurs ; à terme, nous souhaitions y intégrer des systèmes
experts et des outils de modélisation.
Même si nous avons su fédérer un certain nombre
d'élus au projet, au-delà des étiquettes politiques, nous n'avons pas
réussi, en un laps de temps aussi court, à créer le réseau de 30
antennes qui auraient assuré une pérennité à notre projet, lequel a
pris fin en 1993.
Je ne sais pas ce que sont devenues les archives de
l'Observatoire Loire ; Robert Vivian m'en avait remis une partie,
celles concernant principalement la banque d'images qu'il m'avait
chargé de mettre en place (voir ci-dessous) et que j'ai l'intention de
déposer aux Archives nationales ou départementales dès que faire se
pourra. Enfin, avec l'accord de Robert Vivian, parti sur d'autres
chemins, je tentais de mettre à profit le bel enthousiasme rencontré au
fil de ces quelques années en montant le Ligéroscope. Mais c'est une
autre histoire...
Le lecteur intéressé trouvera ci-dessous les liens
pour accéder à la documentation qui parle mieux que les longs textes
descriptifs, d'où la brièveté de cet article de présentation.
Enfin, je me rends compte que j'aurais dû depuis
longtemps me livrer à ce travail de publication des quelques archives
de l'Observatoire Loire que je livre aujourd'hui. En effet, on ne
trouve aucune information sur l'Observatoire Loire sur le web (d'autres
structures ont adopté le même nom, ce qui peut créer une confusion chez
les internautes : il faut cependant bien préciser que notre
Observatoire Loire fut le premier de ce nom comme en attestent les
documents officiels du ministère de l'Environnement, dès 1989). Même
s'il n'a existé que quelques années, je pense qu'il a laissé une
empreinte chez certains Ligériens et l'Observatoire Loire se devait
bien d'avoir sa modeste place sur la toile, ne serait-ce que pour
saluer
la mémoire de celles et ceux qui ont travaillé avec sincérité à sa mise
en place. Il est aussi un cas d'études car son arrêt brutal est un
exemple de
l'incurie de certains personnels politiques.
Patrick Pognant, 25.08.202
DOCUMENTS
Accès direct :
Communication - Commission Banques d'images -
Articles de presse - Divers - Quelques photos
. Communication
Plaquette (triptyque dépliant 3 volets)
Lettres d'information - Observatoire Loire (x7)
Fiches Regards (x6)

L'épinglette (pin's), 2,8x0,5 cm, et son fermoir papillon

Sticker adhésif 13x3 cm
. Commission Banques d'images
Plaquette de la Commission Banques d'images
Type d'actions menées par la Commission
. Articles de presse
Sur l'Observatoire Loire
Sur la Commission Banques d'images
. Divers

Page de garde du Cahier des charges du GIP Observatoire Loire (9 p.)
"Document élaboré par M. le Professeur Robert Vivian
avec la collaboration de MM. Patrick Pognant et Didier Fleury."
Orléans, 20.12.1993.
Avec ce énième document fourni aux ministères,
nous espérions toujours la création du GIP Observoire Loire. Mais il ne vit jamais le jour...


Cet article aurait pu figurer dans la rubrique précédente, "articles de presse". Mais il ne concerne pas l'Observatoire Loire.
Le sujet de ce colloque de Nevers du 15 octobre 1993 sur l'aménagement
de la Loire entrait pourtant dans les problématiques abordées par notre
Observatoire
et nous avons regretté de ne pas y avoir délégué l'un d'entre nous.
On peut reconnaître, malgré la piètre qualité du document, Jean-Claude
Demaure (1939-2016), adjoint Environnement à la Mairie de Nantes, au
centre de la tribune.
Jean-Claude Demaure fut un soutient actif de l'Observatoire Loire et Robert Vivian le considérait en haute estime.
Il m'avait d'ailleurs demandé que nous lui consacrions notre première fiche Regards (voir ci-dessus, in rubrique "Communication").
. Quelques photos (x7)
Digoin et Nantes
. Ligéroscope
(bien qu'indépendant de l'Observatoire Loire,
il m'a semblé cohérent de donner accès ici à ce projet)
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