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  On entend Gildas de La Foucquerie pris de nausée. Cependant, Fabrice Fusaing, jovial, continue de déguster la liqueur. Gildas de La Foucquerie ressort des toilettes. Il s'éponge.

  GILDAS DE LA FOUCQUERIE :

  - Monsieur, je suis outré. Vous m'avez sali. Et en salissant le député, vous avez outragé la république. Je suis en état de choc et incapable de poursuivre ce rendez-vous... Faire boire de l'urine de sauvage à un député ! Pire que l'offense, pire que le viol, il s'agit d'un empoisonnement !

  FABRICE FUSAING :

  - Reprenez vos esprits de coton et cessez de m'infliger l'affligeant spectacle d'une nature aussi flageolante que la vôtre. Cette liqueur est absolument délicieuse, de votre propre aveu. Elle est par ailleurs très régénérante. Cet élixir efficace me permet de rentabiliser quelque peu cet encombrant cadeau qui me coûte une fortune en épis de maïs et en bouteilles de mescal ! La discrétion étant inhérente à ma profession, je ne donnerai aucun nom, mais sachez que je fournis quelques grandes maisons de la république. Enfin, vous savez peut-être qu'il existe plusieurs doctrines thérapeutiques basées sur l'ingestion d'urine humaine, notamment au Japon.

  Paradisier revient avec un panier en osier contenant plusieurs épis de maïs et une bouteille de mescal. Elle se plante à nouveau devant Gildas de La

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