L'action se déroule dans le vaste "bureau" de Fabrice Fusaing, un capharnaüm qui ne ressemble pas à un bureau, sauf à y voir un ordinateur, des piles et des piles de dossiers, ainsi qu'une bibliothèque aux rayons surchargés. Un portrait géant d'Arthur Rimbaud s'étale sur un coin du mur. Des masques sont également accrochés ça et là. L'endroit est rempli d'objets pléthoriques et hétéroclites.

  Un hamac est tendu dans un coin. De nombreuses plantes hautes et feuillues compliquent la circulation des personnages. Un grand canapé appelle à la paresse. Si le maître des lieux s'assoit dans un confortable fauteuil derrière son bureau, il n'offre à ses visiteurs que deux tabourets en bois, ridiculement bas. De nombreuses tentures chamarrées pendent du plafond, au milieu desquelles se trouve, à moitié dissimulée, une sorte de nacelle suspendue qui monte et descend du plafond grâce à une manivelle, et dans laquelle se tient Paradisier.

  Quatre portes s'ouvrent vers les coulisses. Une fenêtre communique avec la rue. Sauf indication, le public ne la voit pas car elle est toujours protégée par d'épais rideaux de velours tirés.