
In memoriam Albert Pognant
In memoriam Albert Pognant
Edition numérotée
Ouvrage de 116 pages non destiné à la vente
publié par Patrick Pognant
dans un cadre strictement privé.
Des exemplaires de cet ouvrage sont encore disponibles
et peuvent être envoyés aux bibliothèques,
associations et organismes divers qui en feront la demande à
Patrick Pognant
E r r a t a
p. 15 : (ligne + 15) : lire "que se posait un fils" (au lieu de se posaient) ;
p. 28 (ligne + 5), p. 33 (titre) et page sommaire : lire "Stassfurt Leopoldshall" (au lieu de Staffurt Leopolchal) ;
p. 44 (ligne - 5) : lire "en mai 43 (au lieu de janvier) ;
p. 47 (ligne + 11) : lire "le guet" (au lieu de gué) ;
p. 104 (dernière ligne) : lire "le lire" au lieu de les lires).
S o m m a i r e
PRÉFACE .......................................................................
. 11
SOUVENIRS DE GUERRE
(Photo d'Albert Pognant en 1942) ...............................
. 13
Avant-propos ..................................................................
15
Septembre 1939 - mars 1940 : l'attente ..........................
17
Photos : à la frontière franco-allemande ......................
18
Mai 1940 - juin 1940 : l'offensive allemande et la débâcle
française ....... . 23
Juin 1940 - août 1940 : prisonnier de guerre en France
.......................... 27
Septembre 1940 - décembre 1941 : prisonnier de guerre
en Allemagne ; la mine de sel .. 29
PHOTO : Stassfurt Leopoldshall - Mines de sel ...............
. 33
Janvier 1942 - mars 1942 : prisonnier de guerre en Allemagne
; l'hôpital du Stalag XI A ... 35
PHOTO : les trois Dieppois ..........................................
. 39
Avril 1942 - octobre 1942 : prisonnier de guerre en Allemagne
; le dépôt de munitions ........ . 41
Octobre 1942 - août 1943 : la Résistance en France
; Rouen ........... . 45
Photo : Paulette et Albert Pognant (1943) ....................................
. 50
Septembre 1943 - décembre 1943 : la Résistance
en France ; Saint-Valéry-en-Caux ......... . 53
Décembre 1943 - mai 1944 : prisonnier en France, à
Rouen ......... . 57
Mai 1944 - juin 1944 : prisonnier en France ; Paris ; l'évasion
...... . 61
Juin 1944 - août 1944 : retour à Rouen ; fin de
la guerre .............. 65
PHOTO : Paulette et Albert Pognant se marient (1944) .....
67
PRINCIPALES DÉCORATIONS ...........................................
. 69
PHOTOS ...............................................................................
71
Le phare d'Ailly (vers 1900) .................................................
73
Albert Pognant avec ses parents (vers 1920) ......................
75
Albert Pognant avec ses amis (vers 1935) ............................
77
Naissance de Patrick et Didier Pognant (1951 et 1952) ........
79
Albert Pognant en 1971 et Paulette Pognant en 1972 ............
81
Albert Pognant décoré de la Légion d'honneur
(1994) .......... 83
Les noces d'or (1994) ...........................................................
85
Paulette et Albert Pognant chez eux (1999) ..............................
. 89
Paulette et Albert Pognant avec Marie-Thérèse
Gay (2002) ... 91
Albert Pognant & Henry Omanus (2003) ...................................
. 93
Albert Pognant aux noces de diamant de Jean Derny (2003) ......
95
ÉLOGES ........................................................................
97
Éloge de M. Henry Omanus ............................................
. 99
Éloge de M. Patrick Pognant .......................................
101
L'ORGUEIL PATRONYMIQUE (extraits) .............. . 107
PHOTOS : Paulette & Albert Pognant (2001) ..........
113
© 2004 Patrick Pognant.
P R É F A C E
Je n'aurais pas pu éditer les Souvenirs de guerre
de mon père du temps de son vivant. Il s'y serait opposé.
Par modestie et par pudeur. J'ai d'ailleurs découvert après
son décès que les quelques fascicules des Souvenirs
que j'avais fabriqués en 1993 pour qu'il les distribue
à ses amis, étaient restés dans un tiroir...
Même s'il avait fini par accepter que ses Souvenirs soient
lisibles par tous sur Internet, et même s'il recevait à
leur sujet un courrier conséquent qui ne le laissait pas
indifférent, il aurait, au fond de lui, préféré
que cela ne fut pas. Dans le même temps, paradoxalement,
il était convaincu qu'il participait par là au devoir
de mémoire, un même sens du devoir qui l'avait fait
accepter d'être un membre actif de plusieurs associations
et, entre autres, de siéger dans le jury du Concours de
la Résistance et de la Déportation.
Il ne faut pas lire les Souvenirs de guerre comme le récit
exhaustif des faits et gestes d'Albert Pognant pendant la guerre
et notamment après qu'il eût rejoint la Résistance.
Il n'a révélé dans ce texte qu'une partie
de ses activités et de ses actes : lors de l'enregistrement
que nous avions réalisé en 1977, il m'avait averti
qu'il ne me dirait pas tout. J'ai toujours respecté ses
silences et n'ai jamais cherché à les forcer. Il
est évident qu'il n'a pas relaté les épisodes
les plus spectaculaires et les plus sanglants de ces années-là,
et dont il fut un acteur humble et discret. Si l'on peut émettre
quelques regrets d'un point de vue historique, ô combien
l'on peut comprendre la pudeur d'un homme sensible ! Toutefois,
et c'est là un des aspects intéressants de ces Souvenirs,
on se rend compte de la dangerosité des missions qu'il
a accomplies et, à travers sa propre appartenance aux deux
types de réseaux, du conflit entre les réseaux chargés
du renseignement et les réseaux chargés des opérations
(les " espions " et les " terroristes ", une
dichotomie toujours d'actualité !), les premiers reprochant
aux seconds de compliquer leurs missions.
Si j'ai tenu à éditer ce petit livre
peu de temps après le départ si rapide et imprévisible
de mon père, avec le risque de certaines omissions, c'est
bien sûr pour être encore avec lui, tant il me manque,
mais c'est aussi, plus fondamentalement, pour que reste une trace
papier de sa vie (en complément de ce qui existe sur Internet, un support plus
aléatoire), immédiate, dans les mains de ceux qui
l'ont aimé, mais aussi dans les lieux de mémoire
(associations, musées, bibliothèques...). Dans les
mois qui viennent, je vais dépouiller les archives qu'il
a laissées et il n'est pas dit que je ne produirai pas
un livre plus conséquent. Comme toutes les guerres, la
Seconde Guerre mondiale a laissé un traumatisme spectaculaire
dans les sociétés européennes qu'il est utile
d'étudier, encore et toujours, tant il éclaire nos
comportements et nos modes de pensée d'aujourd'hui.
Enfin, avouerai-je une sorte de fierté d'être
le fils d'Albert Pognant ? Il m'a, entre autres, transmis une
haute conception du sens du devoir, non pas tant envers la patrie,
une notion aujourd'hui diluée dans l'européanisme
et le mondialisme, mais plutôt envers les autres, notamment
les plus faibles et les plus démunis, un sens du devoir
partagé par son épouse Paulette, ma mère,
qui n'occupe pas une place assez importante dans les pages qui
vont suivre, tant elle fut toujours à ses côtés
et tant elle a beaucoup donné aux autres, elle aussi. Merci
à vous, chers parents. Votre absence me pèse beaucoup.
Je vous aimerai toujours.
Patrick Pognant, mars 2004.
Accès à la version web des Souvenirs de guerre
d'Albert Pognant
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