< Retour
Arts littéraires Arts cliniques
La démarche suivie dans L'illusion
de l'altérité. Etudes de littérature africaine
s'ordonne autour de trois ordres de préoccupation : les
textes, les conditions de leur énonciation et le discours,
multiforme, qui les accompagne. Elle implique aussi une interrogation
sur la nature de ces deux objets que sont censés être
l' " Afrique " et la " littérature ",
dont l'existence postulée dans la formule consacrée
" littérature africaine ", est loin bien évidemment
d'aller de soi.
Organisé en sept moments, l'ouvrage examine successivement
: l'écrivain et la traversée de l'espace, son rapport
à l'Occident et au passé colonial, la relation entre
indépendance, pouvoir et violence, la question du sujet,
la dimension intertextuelle de la production littéraire
africaine, les enjeux dans le domaine de l'enseignement et de
la recherche, le type de solidarité auquel se réfèrent
les écrivains.
La production littéraire de l'Afrique apparaît d'abord
comme un immense questionnement, multiforme, qui s'opère
dans un cadre qui ne correspond pas nécessairement aux
frontières tracées par la critique et la recherche
et qui porte moins sur la définition d'une éventuelle
identité africaine que sur la définition, opérée
par un sujet, d'une relation : entre les peuples,
les époques, les langues, les littératures, les
savoirs.
En ce sens, cette littérature a une dimension romantique.
Bernard MOURALIS, L'illusion
de l'altérité. Études de littérature
africaine,
Paris : Editions Honoré Champion,
coll. " Bibliothèque de Littérature Générale
et Comparée ", dir. Jean Bessière, 2007, 784
p.
125 .
ISBN 978-2-7453-1483-3
Haut de la page
< Retour Arts littéraires Arts cliniques
Retour Annonces