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Le 19 avril 1944

  Quelque 6.000 bombes sont larguées sur Rouen et son agglomération en moins d'une heure, faisant près de 900 morts et 20.000 sinistrés. Les dégâts seront considérables et le nombre exact des victimes ne pourra jamais être établi. L'extrême intensité de ce bombardement a laissé un souvenir effrayant dans la population, comme en attestait ma mère, Paulette Pognant. Voir trois photos page précédente.
 

La semaine rouge

  Le débarquement est proche. Il s'agit pour les Alliés de désorganiser l'ennemi en empêchant son ravitaillement et en le harcelant d'attaques aériennes. Mais surtout, il s'agit de couper toute retraite possible aux troupes allemandes, notamment au groupe d'armées B (commandé alors par le maréchal Rommel) stationné en Normandie. En cela, la Seine constitue un enjeu majeur : la stratégie des Alliés est de la rendre infranchissable aux Allemands. Pendant six jours, du 30 mai au 5 juin 1944, les Rouennais subiront la logique implacable de ce plan. A cinq cents mètres de part et d'autre de ses deux rives, la ville de Rouen sera implacablement bombardée. Tous les ponts doivent être détruits. Ce qui est reconstruit la nuit par les Allemands est systématiquement bombardé le lendemain par l'aviation alliée.
  Malgré la désertion par les habitants du centre ville (proche de la Seine) au profit des hauteurs, on dénombrera des centaines de victimes et de disparus sous les décombres parmi la population civile. Les dégâts matériels seront considérables.

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(Message à P.Pognant)