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  Le soir, dans son chalet, le portrait de Philippine sous les yeux, Albert pianote sur son micro-ordinateur : il rentre les données qu'il a relevées. Elles s'impriment ensuite sous la forme d'histogrammes et autres camemberts. Albert étudie les documents puis baille. Il allume une cigarette, se sert un whisky et plonge dans ses pensées. Il arpente la pièce.
  Il monte au premier puis fait coulisser un escalier qu'il gravit. Il pousse une trappe qui mène au grenier. Il promène le faisceau lumineux de la torche dont il s'est muni : on découvre un désordre invraisemblable recouvert d'un linceul de poussière d'où pendent des toiles d'araignée.
  Albert s'avance sur le plancher qui grince et ouvre un coffre. Il en extirpe un petit dossier qu'il essuie avec sa manche. La mention Crash d'un Dakota en 1944 apparaît. Intrigué, Albert emporte le dossier et sort du grenier.

  Le lendemain, Albert est avec Zumstein. Il a le dossier sur le Dakota. Il explique à son ami berger, photos et documents à l'appui, que l'avion était chargé d'apporter des fonds secrets à la Résistance française quand il s'est écrasé sur le glacier du Lys. Zumstein rigole : "Tous les gens de la vallée sont au courant de l'histoire de cet avion bourré de lingots d'or !".

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