Stalag XI A ; Alfred LAURENT / Frontstalag Péronne (Somme)

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STALAG XI A

Alfred LAURENT

27.02.1914, Maroilles (59) / 15.01.1982, Maroilles (59)

Page en cours d'élaboration

Actualisée le 24.02.2025

Madame Valérie Van den Bos me fait parvenir deux documents (une photo et un document administratif)
et des éléments biographiques sur son grand-père maternel, Alfred LAURENT.
Elle devrait pouvoir récupérer d'autres documents qui seront publiés ultérieurement sur cette page.

Patrick Pognant, 17.02.2025

Valérie Van den Bos me fait parvenir trois extraits de la Liste officielle des prisonniers français de 1940.
Voir mon commentaire ci-dessous.
PP, 24.02.2025

Eléments biographiques

Alfred LAURENT était agriculteur et plus précisément herbager. Je ne suis pas sûre qu'il ait effectué son service militaire en raison d'une santé fragile, mais je dois encore le vérifier. En revanche, il a été incorporé le 29 novembre 1939 au dépôt d'artillerie n°3 Hippo (43e RAD). Il a été fait prisonnier près de Péronne (Somme). Il a été prisonnier de guerre en Allemagne au Stalag XI A. Il est revenu en France après plus de deux années de captivité. Je ne sais pas s'il s'est évadé du stalag ou pas. J'imagine qu'il a dû travailler dans des fermes autour du stalag. Pendant les combats et/ou en captivité je ne sais pas, il a souffert de la faim. Comme il ne fumait pas, il échangeait ses cigarettes contre de la nourriture. Il racontait qu'il était allé jusqu'à rechercher des pelures de pommes de terre pleines de vert de gris (donc moisies) dans les poubelles pour les manger.

Valérie Van den Bos

Carte de prisonnier d'Alfred LAURENT

DOCUMENTS

Trois extraits de la
Liste des prisonniers français
d'après les renseignements fournis par l'Autorité militaire allemande,
n°54, 18 déc. 1940, pp. 1, 35, 64.

Page 1.

Page 35.

Page 64.

    Chaque camp, rattaché à une ville, se voit attribuer un numéro d'identification.
Cette liste peut permettre d'identifier dans quel frontstalag un prisonnier a séjourné.
Rappelons que les frontstalags étaient des camps de prisonniers coloniaux (Africains subsahariens, Africains maghrébins, asiatiques)
que l'armée allemande contenait soigneusement en territoire français (raisons racistes et médicales - peur irraisonnée des maladies tropicales...).
   Au début de la guerre, face à l'afflux de prisonniers français, certains frontstalags ont servi de camps de tri et de transit des prisonniers.
      Si l'on trouve dans les registres le camp 204 assez souvent mentionné, il faut toutefois faire attention aux date car le camp a changé d'endroit :
                           Péronne (Somme) : 1940 à janvier 1941 ; Amiens (Somme) : janvier 1941 à mars 1942 ;
                            Saint-Quentin (Aisne) : mars 1942 à décembre 1943 ; Charleville (Ardennes) : décembre 1943 (pas de données trouvées pour 1944...).

Patrick Pognant (24.02.2025)

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(Message à P. Pognant)