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  Voici des photos qui datent majoritairement d'avant le séjour au Stalag XI A de Louis BOIVENT,
alors qu'il était soldat au 24e RI puis au 173e RIA.
On verra ainsi plusieurs photos prises dans différents camps d'instruction militaire.
Si cette page concerne avant tout Louis BOIVENT, le lecteur trouvera plusieurs photos de son frère Julien qui,
ce n'est pas banal, a aussi été interné au Stalag XI A (alors que les deux frères ne faisaient pas partie du même régiment).
Merci à Catherine GUIMARD (et à son investissement, notamment pour les datations et les légendes que je me suis permis de compléter).
Merci à la famille BOIVENT d'avoir permis la publication de ces documents.

Patrick Pognant (29/01 et 06/03//2021)

Pour toute information concernant Louis Boivent ou son frère Julien (lequel a aussi été interné au Stalag XI A),
prière de prendre contact avec Catherine GUIMARD : <cguimard@gmail.com>

Julien BOIVENT, frère de Louis.
Né le 5 juillet 1916 au Ferré (Ille-et-Vilaine) et décédé le 22 mars 2003 à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Matricule n° 75085 / AC 544/3.
Julien a été également interné au Stalag XI A (source BNF).

Extrait du registre de la BNF attestant de l'internement de Julien BOIVENT au Stalag XI A.

Sommaire de la page

1) Avant l'internement au Stalag XI A

L'incorporation (1937-1938)

Dans les camps militaires (1938-1940)

2) Au Stalag XI A et dans les Kommandos

3) Documents divers

1) Avant l'internement au Stalag XI A

L'incorporation

Sans date (1938-début 1939 ?) - Il était de tradition dans de nombreuses familles de faire une photo en majesté des soldats lors de leur incorporation dans l'armée.
Louis BOIVENT, comme son frère Julien, était alors affecté au 24e Régiment d'infanterie.

Sans date (1938-début 1939 ?) - Louis BOIVENT, en compagnie de deux camarades non identifiés, est debout à droite.

Sans date (1938-début 1939 ?) - Groupe de soldats non identifiés. Louis BOIVENT est assis à droite, doigts croisés.

Mars 1939 - Louis Boivent (2e en partant de la gauche) et ses camarades de régiment non identifiés. Ils n'ont pas l'air enthousiaste... d'y aller !...

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Dans les camps militaires (1938-1940)

De nombreux camps militaires (d'instruction, d'entraînement, de manoeuvres...) accueillaient les soldats sur le territoire français. Bien qu'appartenant au même régiment (24e RI), les deux frères sont séparés. Louis BOIVENT fait un séjour au camp de Maisons-Laffite (à l'époque dans le département de Seine-et-Oise, depuis le 10 juillet 1964 dans celui des Yvelines) et transite par la caserne de La Pépinière (Paris) alors que Julien se retrouve au camp de Mailly (Aube), vaste camp à cheval sur les départements de l'Aube et de la Marne, et rattaché à la commune de Mailly-le-Camp.  Ils se retrouveront cependant tous deux dans la Marne, au camp de Châlons-en-Champagne (appelé aussi camp de Mourmelon). Alors que Julien reste au 24e RI, Louis BOIVENT est affecté en octobre 1939 au 173e Régiment d'Infanterie Alpine (RIA) ; son séjour corse aura été de courte durée car le 23 décembre 1939, son régiment embarque à Bastia pour Marseille, destination Saint-Dizier.
Afin de ne pas alourdir les légendes, il est précisé qu'aucun soldat autre que les deux frères BOIVENT n'est identifié.


CAMP DE MAISONS-LAFFITE (SEINE-ET-OISE)




27 décembre 1938 - Louis Boivent est le soldat accroupi à droite.




4 janvier 1939 - Louis BOIVENT est le soldat de gauche.




CASERNE DE LA PEPINIERE (PARIS)




  1939. Louis BOIVENT est le premier soldat assis à gauche.



CAMP DE MAILLY




13 août 1938 - Julien BOIVENT se tient debout au centre.




21 août 1938 - Julien BOIVENT est le deuxième personnage debout en partant de la gauche.




23 août 1938 - Julien BOIVENT est le premier en partant de la droite.



CAMP DE CHALONS (MOURMELON)





19 juin 1939 - Groupe de dix soldats au premier plan et de deux au second plan.
Au premier plan, Louis BOIVENT est le deuxième soldat debout en partant de la droite. Son frère Julien est le troisième personnage debout en partant de la gauche.



AU 173e RIA (CORSE)




Sans date (oct.-déc. 1939) - Groupe de quatorze soldats. La photo, de mauvaise qualité, rend toutefois possible l'identification de certains soldats.
Mais nous n'avons pas formellement reconnu Louis BOIVENT.




Sans date (oct.-déc. 1939) - Groupe de dix-huit soldats. Louis BOIVENT ne figure pas sur la photo.




Sans date (oct.-déc. 1939) - Louis est le premier soldat sur la gauche.



UNE SECTION FRANCHE (CASERNEMENT NON IDENTIFIE DANS L'EST DE LA FRANCE)




28 mars 1940 (un peu plus d'un mois avant l'invasion allemande).
Groupe de vingt-huit soldats formant une Section franche du 24e RI avec Julien BOIVENT, personnage à droite avec un tablier blanc (de cuisinier ?).
Les sections franches étaient chargées de missions délicates, voire secrètes (coups parfois tordus...).





2) Au Stalag XI A





Groupe d'une centaine de prisonniers (Louis BOIVENT est le premier personnage assis, en uniforme avec une cravate, en partant de la droite.
Sans date. Peut-être 1940 car beaucoup de prisonniers sont encore en uniforme. Il est difficile de savoir si ces soldats appartenaient tous au 24e RI.
En effet, si les autorités répartissaient les prisonniers par nationalité, les prisonniers eux-mêmes avaient tendance à se regrouper selon leurs régions d'origine
(voir la Fête des Provinces).





Sans date (1940 ?) - Louis BOIVENT est le premier personnage en partant de la droite.




Sans date. 1940-1941 ? - Louis BOIVENT est le premier soldat en partant de la droite.




Idem.





15 octobre 1941 - Julien BOIVENT, à gauche, avec un camarade devant une baraque du Stalag XI A.




Sans date. 1941 ? - Julien est au centre de la photo avec un tablier blanc. Apparemment, la photo a été prise dans une cuisine.





10 décembre 1941 - Julien BOIVENT se tient à gauche. L'auteur de la nature morte n'est pas identifié.




Sans date - Avec la peinture, le dessin, l'écriture de poèmes et autres textes (dans une moindre mesure la musique à cause de la difficulté de se procurer des instruments),
le théâtre était une activité très prisée dans les Stalags. Julien BOIVENT est le personnage de gauche dans ce qui ressemble à une mise en scène de théâtre.

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15 décembre 1941 - Une des premières mesures sanitaires à leur arrivée, était de raser la tête des prisonniers afin de limiter la propagation des poux.
Mais quand des cas de typhus étaient signalés (rappelons que Robert DESNOS en est mort le 8 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt),
il fallait impérativement se raser la tête et s'épouiller consciencieusement.
Louis BOIVENT est le quatrième personnage debout en partant de la gauche.




Légende au dos de la photo.







15 août 1942 - Les cheveux ont eu le temps de repousser !
Julien BOIVENT (deuxième personnage en partant de la droite) pose devant un baraquement avec des camarades.





25 février 1943 - Julien BOIVENT pose dans un baraquement du Stalag. On observe que sa tenue militaire est en relatif bon état.
En effet, les prisonniers pouvaient conserver leurs effets personnels (et en recevaient d'autres par les familles et la Croix-Rouge).



3) Documents divers





Recto




Verso

Fiche (de circulation ?) allemande qui atteste de l'affectation de Louis BOIVENT au Stalag XI A le 28 août 1941
et de son retour de captivité le 7 mai 1945.






Verso




Recto

Carte reçue (1944)- recto-verso.
Au dos adresse A Graham N 61 Foundry Street Carron Road Falkirk Scotland (tampon L Wessner) « Best Wishes from a Camrade » + tampon (Stalag geprutt).





Recto




Verso

Carte de rapatrié de Louis BOIVENT établie le 7 juillet 1946.





Armée française : état signalétique et des services de Louis BOIVENT.
En bas à droite : "Certifié exact. A [illisible] le 27 novembre 1975. Le commandant du Bureau [illisible]."






Dessin (caricatural...) d'un prisonnier pendant son internement ou celui d'un artiste après la guerre ? Sans date.

© 2021 Photos, fac-similés, famille BOIVENT

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