L'orgueil patronymique 3/12
Cependant, le rideau ne se referme
pas aussi facilement que cela. Je dois à mes ex-collègues
de la DGT (Direction Générale des Télécommunications),
de joyeux drilles, le sobriquet de "la veuve Pognant",
dit "la veuve". Tel que ! Inutile de dire que je lui
préfère, par défaut s'entend, des diminutifs
aussi distingués que "Pou-pougne", "Popo"
ou encore "la Pogne"
Je complèterai la liste, non exhaustive, de mes déboires
patronymiques en rapportant que je reçus un jour, à
la grande joie de ma secrétaire, une lettre libellée
au nom de "M. Rognon, PDG". "Poignant", "Pognon",
"Rognon", j'ai cru que ces horribles torsions sémantiques
ne cesseraient jamais, et vaguement inquiet, je guettais le "Trognon"
ou le "Lorgnon" mais ils n'ont toujours pas fait leur
apparition.
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