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Gildas de La Foucquerie opine du chef sans répondre. Il tient encore son mouchoir sous son nez.
FABRICE FUSAING :
- Je vous rassure, pas plus que vous je ne comprends ce qu'elle psalmodie.
GILDAS DE LA FOUCQUERIE :
- Je suis..., je suis..., je suis... scandalisé ! Je suis, je suis... dans une maison de fous. Je suis... perplexe et dans un état nauséeux. Si votre réputation n'était pas aussi établie, je quitterai tout de go les lieux, sans même vous saluer. Le cas de cette repoussante sauvage s'apparente à une situation d'esclavage dont vous devrez rendre compte. Mais ce qu'elle pue, mon Dieu, ce qu'elle pue !
FABRICE FUSAING :
- Calmez-vous, monsieur.
Cette pauvre jeune fille comme vous dites, est majeure. Elle ne
fait aucun travail pour moi et passe ses journées réfugiée
dans sa nacelle à picorer des épis de maïs
et à biberonner du mescal. Quant à son odeur, un
peu forte j'en conviens, elle témoigne qu'elle n'est pas
une esclave mais bel et bien une femme libre que je ne peux ni
ne veux contraindre à se laver. Elle a une peur rouge de
l'eau qui s'échappe des tuyaux. Quant à la faire
sortir de l'appartement pour qu'elle se baigne dans quelque fontaine
publique, c'est impensable tant elle est craintive de la civilisation.
"Bon. Nous avons perdu
assez de temps. Trinquons et mettons-nous au travail.