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XI A
STALAG XI A
Fernand Coutiaux-Clément
matricule 2092
(23 janvier 1919-28 novembre 2007)
L'arrière-petit-fils de M.
Coutiaux-Clément a pris contact avec moi car il recherche des
informations sur son arrière-grand-père.
Puisse cette page lui donner satisfaction, même si, au fil des
ans, les protagonistes de cette époque se font de plus en plus
rares.
Patrick Pognant (05.08.2020)
Biographie abrégée
Fernand naît le 23 janvier 1919 à Divion (Pas-de-Calais) ;
sa mère, Zenaïde COUTIAUX, est une mère
célibataire qui n'a pas de domicile et vit de travail en
échange d’un toit et de quoi manger. Elle abandonne son
garçon quelques mois plus tard car elle part à Paris pour
tenter de faire mettre fin à son infortune ; mais en 1920, elle
est incarcérée à la prison pour femme de
Saint-Lazare. Il n’est donc rien de dire que Fernand
commença sa vie dans la misère. Heureusement, il est
adopté quelques années plus tard par la famille
CLÉMENT-DUBUIS de Saint-Omer (Pas-de-Calais). Par la suite,
Fernand décidera de juxtaposer le nom de ses parents adoptifs
à celui de son matronyme de naissance et il se nommera donc
COUTIAUX-CLÉMENT.
Avant les hostilités, il exerce la profession
de clerc de notaire ; il fait ses classes de recrutement en 1939. Il
est mobilisé le 27 novembre 1939 dans l'unité de la 4e
batterie du 8e régiment d'artillerie coloniale au poste de
pointeur.
Entre-temps, il se marie à Longuenesse
(Pas-de-Calais) le 27 janvier 1940, avec Fernande GODART, une femme
qu'il aimait depuis ses douze ans (elle en avait alors dix…).
Il commence sa campagne intérieure et est
blessé à la jambe lors d'une attaque aérienne dans
l'Oise, le 27 mai 1940. Soigné à l'hôpital mixte de
MEAUX (Seine-et-Marne), il en sort rapidement mais il est fait
prisonnier le 19 juin 1940 à LA-HAYE-DESCARTES (Indre-et-Loire)
puis détenu au camp de RUCHARD (situé dans les environs
de Villaines-les-Rochers et de Avon-les-Roches, toujours en
Indre-et-Loire).
Le 11 janvier 1941, il est transféré
du camp de RUCHARD au Stalag XI.A (Altengrabow) où il arrive le
17 janvier 1941 sous le matricule de prisonnier de guerre « 2092
».
Le 29 juin 1944, sûrement soucieux de son
avenir en tant que prisonnier, il fait parvenir à l'inspecteur
des services de l'Assistance publique une lettre lui demandant de de
chercher dans les registres s’il avait des frères et des
sœurs biologiques. Le 27 juillet 1944, la réponse de
l'inspecteur a été envoyée à «
l'homme de confiance du Stalag » : elle lui fait savoir qu'il
était fils unique.
Il reste prisonnier au Stalag XI.A jusqu'à la
libération du Stalag par les troupes américaines le 15
avril 1945 et on le rapatrie le 24 avril 1945.
Sur l'arrière d'une photo, il écrit que sa devise est « Tout ou rien ».
Il finit ses jours à Helfaut (Pas-de-Calais)
le 28 novembre 2007 avec les décorations suivantes :
– Croix du combattant 1939-1945 ;
– Médaille des prisonniers de guerre ;
– Médaille d'or des sous-officiers de réserve ;
– Titre et médaille de la reconnaissance de la Nation
– Chevalier de l'Ordre du Mérite du travail.
Documents
Livret de guerre de Fernand Coutiaux-Clément
Fiche de démobilisation de Fernand Coutiaux-Clément
Yohann Coutiaux-Clément (05.08.2020)
Merci d’envoyer toute information
concernant Fernand Coutiaux-Clément
à son arrière-petit-fils à l’adresse suivante :
< yohanncoutiauxclement@gmail.com>
© 2020 Yohann Coutiaux-Clément
Toute reproduction interdite sans
autorisation
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(Message à P. Pognant)