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  - Merci Frantiseck. Tu es vraiment un ami.
  Il raccroche et brûle le texte. Démuni, il va chercher une nouvelle bière dans la cuisine. Il revient dans le li-ving et reste debout, près de la fenêtre. Il regarde la rue, déserte, gardée par des lampadaires au garde-vous, et dont la lumière crue est à peine adoucie par le tulle des rideaux. Au loin, la Bérounka, délaissée par les chalands assoupis, déroule son ruban d'argent avivé par la lune pleine et luminescente.
  - Frantiseck est décidément un gentil garçon mais il ne comprend pas les insomniaques ! pense-t-il. Non content d'en être un, je suis en plus amoureux. Un insomniaque amoureux, c'est trop demander à mon ami. "La poésie euclidienne..." : il a le sens de la formule, le gredin ! Il ne connaît pas l'angoisse de l'infini qui étreint les insomniaques.

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