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Lui, cette nuit, il n'appartient
à aucune de ces catégories. A moins qu'il n'en soit
la synthèse saoule, triste et malade ! Cette nuit, il ne
supporte plus rien de ce qui habite son insomnie : ni Jitrenka
qui n'existe pas, ni Frantiseck mort il y a trois ans, ni les
poèmes qu'il n'a pas écrits, ni le téléphone
qui ne sonne jamais, ni la bière qu'il aime trop, ni les
autres qu'il n'aime pas, ni lui-même qu'il redoute. Il décide
alors de sortir, malgré l'avis du médecin, l'obsédé
de la convalescence calfeutrée.
- Une rechute est toujours possible ! l'avait-il pateliné,
paternel, hier encore... Vous devez ménager votre esprit,
vos émotions. Croyez-moi ! Le meilleur remède à
vos troubles est une vie saine mon garçon, et du sommeil,
beaucoup de sommeil ! Si vous suivez mes conseils, vous n'aurez
bientôt plus besoin de suivre un traitement et vous reprendrez
une petite vie normale...
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