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Message aux internautes qui ont déjà consulté ce site

Des erreurs s'étaient glissées page 6, concernant la dénomination des médailles.
Grâce à la vigilance d'un internaute, M. Olivier GAGET que nous remercions vivement,
elles sont aujourd'hui corrigées (le 03.03.2003).

 

A V A N T - P R O P O S

  Ce n'est pas sans émotion que je me livre au travail de transcription de ce carnet écrit par mon grand-père maternel, carnet qui m'avait été remis par son épouse (ma grand-mère) depuis une vingtaine d'années et que, sans raison vraiment, je n'avais jamais lu... Le décès récent de ma grand-mère (dans sa cent troisième année) m'a poussé à me pencher sur son passé et celui de son époux, décédé trente ans avant elle. J'ai ressenti alors l'impérieux besoin de lire le texte écrit par mon grand-père.

  L'objet est un petit carnet noir (17cm x 11cm) aux pages quadrillées, jaunies par le temps, et dont seules les vingt premières pages sont remplies d'une belle écriture à la plume, régulière, altière avec ses majuscules gothiques. Mon grand-père avait pour tout bagage son certificat d'études ; pourtant, il écrivait pour ainsi dire sans faute. J'avoue en éprouver quelque fierté car il était d'origine très modeste. Vous pourrez d'ailleurs en juger car j'ai retranscrit le texte sans rien modifier et sans corriger les quelques fautes échappées à sa vigilance, particulièrement pour ce qui concerne l'accentuation (il semblait raffoler des accents circonflexes, ce qui, en tant de guerre, peut se comprendre...).
  Seuls ne sont pas conformes à l'original la ponctuation et les alinéas (les alinéas originaux sont identifiables par un double interligne dans le texte retranscrit) : je me suis permis de les changer pour faciliter la lecture. Pour cette même raison, j'ai parfois mis entre parenthèses et en caractères italiques le mois ou l'année.
  J'apprécie également que mon grand-père ait eu l'idée d'écrire un journal : n'est-il pas le seul de mes ancêtres qui, à ma connaissance, ait jamais écrit un texte et n'est-ce pas un clin d'œil atavique qu'il me lance, à moi, son petit-fils, dont c'est le métier d'écrire ?

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