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Afin d'échapper aux journalistes
qui ont envahi l'hôpital, Albert décide de se sauver.
Il retire sa perfusion et, malgré les souffrances que cela
entraîne, il s'habille. Il entrouvre la porte du couloir.
Un simple coup d'oeil lui suffit pour comprendre qu'il doit choisir
une autre issue : en effet, une horde de journalistes est cantonnée
au bout du couloir, près de l'escalier... Il lui reste
la fenêtre à laquelle il se penche.
Pendant ce temps, un homme, Jean-Marie Culot, gare sa voiture
en piteux état sur le parking de l'hôpital. Dans
un imperméable sale, chaussé de tatanes éculées,
mal rasé, un mégot éteint aux lèvres,
l'homme, malgré son apparence de demi-cloche, est journaliste
dans un des petits journaux locaux. Il claque la portière
et s'avance vers l'entrée. Il fulmine après ce Peretten
sur les traces duquel l'a mis d'autorité son rédacteur
en chef... C'est alors que, stupéfait, Culot voit Albert
qui sort par la fenêtre et, à l'aide de draps noués,
descend le long du mur...
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