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Éditorial n° 5

  Les quelques habitués du site auront remarqué certains changements dans l'aspect graphique des pages. En effet, les cadres ont été systématiquement changés au profit d'écrans qui ont été composés sous forme de tableaux (transparents à l'utilisateur, au contraire des cadres, visibles selon le mode d'affichage du navigateur). Le résultat devrait rendre les écrans plus agréables à regarder. Toutefois, ces changements ont été limités à la page d'accueil et aux différentes pages d'accueil des rubriques. Les cadres ont été - provisoirement ou définitivement ? - conservés pour l'index des noms propres et la liste des rubriques, ainsi que pour la présentation des œuvres car les écrans ne sont composés que par deux ou trois cadres, ce qui devrait rester dans le domaine de l'acceptable (mais c'est à vous de le dire en signalant les problèmes d'affichage que vous pourriez rencontrer…).
  La surprise de ces dernières semaines tient en l'accroissement des consultations de ce site : à ce jour, les statistiques affichent presque 25.000 hits et une moyenne de 200 visites par mois (depuis le 3 mars 2000). Les pages les plus consultées ne sont pas les extraits des textes proposés (la raison de la création de ce site !) mais les pages concernant les deux dernières Guerres mondiales, et notamment les Souvenirs de guerre de mon père. En conséquence, j'ai amélioré la page d'accueil de cette rubrique et les choix se font à partir de vignettes.
 À propos des Souvenirs de guerre, il me semble opportun de rendre ici hommage à cet instituteur de la Meuse - dont je préserve l'anonymat car il serait peut-être gêné que je divulgue son nom sans l'avoir averti - qui utilise le web pour donner une dimension illustrée à ses cours et a, entre autres, eu recours au texte de mon père pour préparer la cérémonie du 11 novembre avec sa classe. Le travail extra-scolaire (et bénévole, même s'il ne le dit pas !) auquel il se livre avec ses élèves est admirable. Il pousse au-delà du cadre administratif son rôle de pédagogue dont il a fait son métier, certes, mais d'une manière telle qu'il remplit une grande partie de son existence.
  Enfin, mon premier mailing auprès de compagnies théâtrales (invitation à venir consulter le catalogue de mes pièces sur ce site) est - pour le moment… - un fiasco. Même si cela est un peu décevant, on ne peut s'étonner qu'il soit toujours difficile de faire lire des textes, fussent-ils en HTML… Je ne pense pas réitérer cette opération et vais laisser ces pièces en exposition permanente, comme dans certaines vitrines d'Amsterdam, de Hambourg, ou d'ailleurs. Et qui sait, peut-être un soir, un quidam un peu ivre embarquera-t-il un de mes fragments avec lui et décidera qu'il est impérieux de jouer mon théâtre… Il me plaît aussi à penser que ce site, esquif artisanal et fragile, bringuebalera sa vie discrète dans les remous de la cyber-infinitude, jusqu'à ce qu'il trouve un port où l'on acceptera enfin qu'il décharge ses cargaisons de mots.


Patrick Pognant (26 novembre 2000)

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